Sarkis Torossian
Sarkis se dirige de manière spontanée vers la voie des arts plastiques à l’issue de ses études secondaires, plus précisément la voie de la photographie. Pour appréhender la photographie avec de solides bases en dessins, graphisme, scénographie, etc, il commence par une école d’Arts Appliqués, Studio-Crea Paris, avec à l’esprit la préparation des grandes écoles de photographies pendant ce cursus. Cela lui permet de rencontrer, Mustapha Azeroual, photographe plasticien et professeur de photographie dont il deviendra l’assistant dans son Laboratoire après avoir quitté cette école. Il y découvre le monde du tirage et tout particulièrement les tirages dits anciens comme la gomme bichromatée ou le cyanotypes. La découverte de ces procédés l’oriente sur ses choix et désirs dans le monde de la photographie, n’étant pas particulièrement attiré par les métiers comme la retouche ou la dimension plus commerciale de la photographie incarnée par la publicité ou la mode et cherchant à s’exprimer à travers les différents les médiums possibles qu’offre la photo, il réfléchit autour des procédés, leurs usages ; la manière de les faire et comment ne pas répéter le pictorialisme . Après une année à Nîmes, il intègre l’École des Gobelins, véritable compromis entre une pratique professionnalisante et artistique. Il y approfondit son envie de travailler dans le tirage et la réflexion sur les médiums photographiques, que se soit via les supports comme les procédés ou l’intérêt de lier les deux. Qu’une image s’exprime déjà seule mais que l’on peut sublimer cela par la manière de la représenter. Son intérêt sur la création d’un objet, par différents processus se renforce pendant ce cursus. Selon lui sans doute c’est son bagage scientifique qui l’oriente vers certains protocoles de création et certaines techniques et c’est son bagage artistique qu’il l’amène à lier les deux.